Touareg bijoux Croix, Southern Cross, bijoux africain, vintage, bijoux ethniques, African Jewelry from the Sahara Desert, bijou des nomades

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Handmade Material - Stainless steel

Ce n'est pas par «folklorisation» que nous avons choisi de vous présenter le bijou amazighe, mais parce que depuis l'antiquité dans tout son art, il reflète l'histoire de notre grande civilisation. Nous le présentons dans cet exposé pour mieux le faire connaître à tous. En effet, la fabrication s'est toujours faite selon deux techniques. La première consiste en le moulage et le... Read more

Ce n'est pas par «folklorisation» que nous avons choisi de vous présenter le bijou amazighe, mais parce que depuis l'antiquité dans tout son art, il reflète l'histoire de notre grande civilisation. Nous le présentons dans cet exposé pour mieux le faire connaître à tous. En effet, la fabrication s'est toujours faite selon deux techniques. La première consiste en le moulage et le découpage du bijou ; elle est répandue dans toute l'Afrique du Nord. La deuxième, la bijouterie émaillée, introduit les pierres (ambre, corail, verroterie, etc.) ; on ne la trouve que dans trois régions : A Tiznit, en grande Kabylie et enfin à Moknine et à Djerba (Tunisie). L'orfèvrerie nord-africaine, s'étant d'abord développée dans le monde rural, a principalement utilisé l'argent. A l'origine un choix économique, l'argent est devenu la caractéristique du bijou amazigh. On définit généralement un bijou comme étant un «petit objet précieux» (Petit Robert), mais le bijou amazighe se distingue à tel point qu'il ne rentre pas dans cette définition. Il est effectivement souvent de grande taille et frôle parfois l'exagération. D'ailleurs certaines pièces sont d'autant plus appréciées qu'elles atteignent des dimensions considérables. Par exemple les fibules (Tizêrzâi) souvent «triangulaires, ont une tête démesurément élargie» et peuvent peser plus de un kilogramme. «Les broches circulaires de Kabylie (Tabzimt) ont [un très grand diamètre] et pèsent jusqu'à huit cents grammes» (Berbères aux marges de l'histoire, G. Camps). Les pierres dans le bijou ne viennent pas seulement pour le rehausser, mais elles en constituent parfois la pièce principale, c'est notamment le cas des pierres d'ambre (Luban) dans les colliers. Les femmes amazighes se parent de la tête aux pieds. Elles portent presque toujours les bijoux par paires. Ainsi la démesure n'est pas seulement dans la dimension mais également dans la quantité. On le remarque chez la jeune mariée, dont le trousseau peut renfermer jusqu'à plusieurs coffre de bijoux. A la quantité s'ajoute la diversité. Il est vrai qu'il existe plusieurs sortes d'accessoires. Les boucles d'oreilles, que l'on retrouve dans toutes les civilisations, ont une grande importance chez les Imazighen. La femme les porte à différents niveaux de l'oreille, d'où les différents types : Douah, Boukanat, Tixrsin... Les bracelets se portent toujours par paires. Ce sont soit des simples anneaux d'argent (Abzg), soit des anneaux plus larges, incrustés de pierres et se fermant par une chaînette (Tanbailt). Chez les Touaregs, l'héritage de leurs ancêtres est plus marqué. Les bracelets sont ainsi en une pierre, la stéatite. Dans la région de l'Adrar Air, les hommes travaillent la pierre quasiment sur son lieu d'extraction. Quant aux colliers, ils sont d'une grande beauté ; très chargés, ils recouvrent toute la poitrine. Au Maroc, ils se composent de grosses pierres d'ambre (Luban) qui leur donnent encore plus de force et de lourdeur. Ils peuvent également être constitués de clous de girofle ou de pâtes parfumées. Les fibules (déjà citées) et les chevalières (axellal) sont des bijoux typiquement amazighes. Le front est lui garni par tazra qui met en valeur les yeux comme le visage. Plus qu'un objet ornemental pour la femme, le bijou est son seul véritable patrimoine. Il peut également avoir un rôle sacré et prophylactique (qui protège des maladies : luban, talismans, etc.) Il est communément décrit comme étant essentiellement en argent, mais il convient de préciser que dans le monde urbain, notamment sous le règne de Juba II, les femmes portaient uniquement des bijoux en or. L'orfèvrerie amazighe est un art-artisanat, qui sculpte le métal lui donnant des formes presque magiques aux couleurs vives. Ainsi le bijou amazigh dans toute sa splendeur, sa diversité et sa force a su défier le temps. Le Filigrane fils de métal torsadés, aplatis et enroulés en de fins motifs ajourés; employé par les bijoutiers d'Essaouira et de Tiznit. La Nielle est une incrustation d'émail noir; fréquente dans les pièces anciennes, se perpétue sur le versant Sud de l'Anti-Atlas. Le Cloisonné, motifs en émail ou en pâte de verre de couleur, sertis de minces parois de métal; cette technique importée d'Andalousie s'est conservée dans le Souss. Les bijoux citadins : Bijoux féminins Ils sont généralement en or finement ciselé de motifs, floraux pour la plupart, très légèrement creusés; rehaussée de pierres précieuses souvent en cabochon (émeraudes, diamants, grenats, rubis très clairs dits de "Fès"), ils peuvent atteindre une grande magnificence. Bijoux masculins Les hommes préfèrent un métal plus simple que l'or, comme l'argent. Les bijoux ruraux: A la campagne, dans le Sud du maroc surtout, le goût pour la parure est très vif, et les bijoux berbères ont somptuosité incomparable. Les plus beaux sont en argent, d'autres sont en bronze; mais, si humble soit le métal, et malgré la profusion des breloques, ils gardent toujours une grande noblesse. Ils sont d'une exceptionnelle pureté de lignes, avec leurs dessins géométriques et parfois quelques motifs floraux. La verroterie et la cire de couleur y remplacent souvent les gemmes et l'émail. Lieux de production au maroc L'art du bijou d'argent s'est concentré dans le Souss : Tiznit, Inezgane,Taroudant sont connues pour leur souk des bijoutiers où sont vendues de belles pièces anciennes. On trouve à Guelmim des bijoux sahariens. Les parures de fêtes, Fibules. Bijoux emblématique de l'orfèvrerie d'argent amazighe, symbole féminin par excellence, la fibule, pour ne citer qu'elle, est l'expression quasi-parfaite de la préférence géométrique qui la caractérise et des principales techniques utilisées: rencontre de ligne droite et du cercle, centre immuablement rehaussé des mailles aux milles couleurs, gravure, filigrane, ciselage, son iconographie est si riche qu'on n'en oublierait sa fonction originelle: fixer les costumes féminins au devant des épaules. Portées par paires et reliées par une chaîne à laquelle sont suspendues des breloques à valeur protectrice. Serdal, porté surtout dans le Moyen-Atlas, le serdal est un frontal fait de pièces de monnaie et de bâtons de corail, cousus sur un bandeau de laine ou de soie. Bijoux "de poitrine". Plaques d'or enchâssées de pierres, ou larges colliers en dégradés formés de rosaces assemblées par des boules en or Le lebba, collier très ancien fait de longs pendants couvrant la poitrine, et le taj diadème composé de plaques décorées s'articulant sur des chaînettes ou des charnières, ou bien posées sur un bandeau enrichi de perles, parent l'épouse dans les grands mariages. L'artisanat amazigh (bijoux de Kabylie sur la photographie) est un exemple typique d'artisanat des régions enclavées d'Afrique du Nord, c'est aussi le plus varié et le plus raffiné. Les bijoux amazigh sont très connus en Afrique du nord pour leurs couleurs vives et leur raffinement. Constitués d'argent, ils sont ornés de coraux récoltés en Méditerranée ou parfois d'émaux. Typiquement amazigh, au fil de l'histoire l'art des bijoux kabyles s'est aussi enrichie des apports des Andalous qui ont fui l'Espagne lors de la Reconquista. Historiquement, l'artisanat amazigh a joué un grand rôle économique et social. En effet, dans un pays montagneux qui n'offrait à l'expansion de l'agriculture que des possibilités limitées, c'était souvent pour la population un complément de ressources indispensable. L'artisanat en Kabylie se compose essentiellement de l'orfèvrerie, la poterie, le tissage, le travail du bois et la vannerie. Ce n'est pas par «folklorisation» que nous avons choisi de vous présenter le bijou amazighe, mais parce que depuis l'antiquité dans tout son art, il reflète l'histoire de notre grande civilisation. Nous le présentons dans cet exposé pour mieux le faire connaître à tous. En effet, la fabrication s'est toujours faite selon deux techniques. La première consiste en le moulage et le découpage du bijou ; elle est répandue dans toute l'Afrique du Nord. La deuxième, la bijouterie émaillée, introduit les pierres (ambre, corail, verroterie, etc.) ; on ne la trouve que dans trois régions : A Tiznit, en grande Kabylie et enfin à Moknine et à Djerba (Tunisie). L'orfèvrerie nord-africaine, s'étant d'abord développée dans le monde rural, a principalement utilisé l'argent. A l'origine un choix économique, l'argent est devenu la caractéristique du bijou amazigh. On définit généralement un bijou comme étant un «petit objet précieux» (Petit Robert), mais le bijou amazighe se distingue à tel point qu'il ne rentre pas dans cette définition. Il est effectivement souvent de grande taille et frôle parfois l'exagération. D'ailleurs certaines pièces sont d'autant plus appréciées qu'elles atteignent des dimensions considérables. Par exemple les fibules (Tizêrzâi) souvent «triangulaires, ont une tête démesurément élargie» et peuvent peser plus de un kilogramme. «Les broches circulaires de Kabylie (Tabzimt) ont [un très grand diamètre] et pèsent jusqu'à huit cents grammes» (Berbères aux marges de l'histoire, G. Camps). Les pierres dans le bijou ne viennent pas seulement pour le rehausser, mais elles en constituent parfois la pièce principale, c'est notamment le cas des pierres d'ambre (Luban) dans les colliers. Les femmes amazighes se parent de la tête aux pieds. Elles portent presque toujours les bijoux par paires. Ainsi la démesure n'est pas seulement dans la dimension mais également dans la quantité. On le remarque chez la jeune mariée, dont le trousseau peut renfermer jusqu'à plusieurs coffre de bijoux. A la quantité s'ajoute la diversité. Il est vrai qu'il existe plusieurs sortes d'accessoires. Les boucles d'oreilles, que l'on retrouve dans toutes les civilisations, ont une grande importance chez les Imazighen. La femme les porte à différents niveaux de l'oreille, d'où les différents types : Douah, Boukanat, Tixrsin... Les bracelets se portent toujours par paires. Ce sont soit des simples anneaux d'argent (Abzg), soit des anneaux plus larges, incrustés de pierres et se fermant par une chaînette (Tanbailt). Chez les Touaregs, l'héritage de leurs ancêtres est plus marqué. Les bracelets sont ainsi en une pierre, la stéatite. Dans la région de l'Adrar Air, les hommes travaillent la pierre quasiment sur son lieu d'extraction. Quant aux colliers, ils sont d'une grande beauté ; très chargés, ils recouvrent toute la poitrine. Au Maroc, ils se composent de grosses pierres d'ambre (Luban) qui leur donnent encore plus de force et de lourdeur. Ils peuvent également être constitués de clous de girofle ou de pâtes parfumées. Les fibules (déjà citées) et les chevalières (axellal) sont des bijoux typiquement amazighes. Le front est lui garni par tazra qui met en valeur les yeux comme le visage. Plus qu'un objet ornemental pour la femme, le bijou est son seul véritable patrimoine. Il peut également avoir un rôle sacré et prophylactique (qui protège des maladies : luban, talismans, etc.) Il est communément décrit comme étant essentiellement en argent, mais il convient de préciser que dans le monde urbain, notamment sous le règne de Juba II, les femmes portaient uniquement des bijoux en or. L'orfèvrerie amazighe est un art-artisanat, qui sculpte le métal lui donnant des formes presque magiques aux couleurs vives. Ainsi le bijou amazigh dans toute sa splendeur, sa diversité et sa force a su défier le temps. Less more

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